mardi 14 juillet 2015

J'ai réalisé un rêve...

   
 
 


Je vous en avais parlé ici. Il y a quelques semaines, j'ai pris l'avion pour New York. Un rêve presque d'enfance (j'ai du mal à me souvenir du moment où il a émergé) que je n'avais pourtant jamais sérieusement envisagé.

Pourquoi l'avoir laissé en plan si longtemps, ce rêve ? Un peu par manque de liberté, un peu parce qu'il n'était pas partagé, un peu parce que...
Parce que quoi, au fait ? En avril, j'ai décidé d'envoyer balader mes "parce que" et de les remplacer par un seul, le fameux "parce que je le vaux bien". J'y ai ajouté un "parce que je le décide" et un "parce-que-j'en-crève-d'envie-depuis-quinze-ans-et-que-la-vie-c'est-maintenant", et j'ai acheté un billet d'avion.

J'ai passé une semaine de rêve. Je suis partie seule mais je ne suis pas restée seule longtemps. De voyageurs solitaires, à New York, il y en a beaucoup. On s'est rencontrés, on s'est regroupés, on a arpenté ensemble la ville de long en large. Un indien, un new-zélandais, une belge (c'est moi !), un australien, une brésilienne, un russe, une canadienne, une espagnole... Le groupe se formait et se déformait au rythme des arrivées et des départs. De beaux moments, de belles rencontres.

La sensation de vivre dans un film ne m'a jamais quittée. Aujourd'hui, un mois après mon retour à Bruxelles, un sourire me monte encore aux lèvres quand je me revois à l'aéroport, au pied de la statue de la liberté, dans une limousine, dans un club new-yorkais un samedi soir, à l'avant d'un hélicoptère, aux bords de Ground Zero, sur la High Line, allongée dans l'herbe de Central Parc, au sommet du Rockfeller Center...

Un rêve devenu réalité, une semaine de rêve, une semaine de Bonheur.
Parce que je le vaux bien. Parce que la vie, c'est maintenant.

 





 

2 commentaires:

  1. Une découverte : votre blog. Et j'ai partagé votre rêve qui fut le mien mais pour un autre pays.
    Et puis, vous avez cet autre rêve : celui d'écrire que vous concrétisez en chaque instant, en chaque jour.
    Bonne journée,
    Arabian People, Maghrebian World

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  2. Voilà, tu as tout dit. Si je n'étais pas planquée derrière quinze couches d'ironie et dix-huit de second degré, je ne l'aurais pas formulé mieux. Rêve new-yorkais, done, page suivante de la vraie vie, on arrive...

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